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A nous la liberté ( 2019)

Être libre : le grand chantier de l existence Comment progresser vers la liberté intérieure, celle qui nous permet d aborder sereinement les hauts et les bas de l existence et de nous affranchir des causes de la souffrance ? Dès l enfance, nous sommes entravés par les peurs, les préjugés et mille et un conditionnements qui nous empêchent d être heureux. Se lancer dans l aventure de la liberté intérieure, c est défaire un à un tous ces barreaux, ceux que nous avons forgés nous-mêmes et ceux que la société de la performance, de la consommation et de la compétition nous impose. Ce livre, écrit à trois voix par un psychiatre, un philosophe et un moine, nous invite à un itinéraire joyeux pour nous extraire de nos prisons et nous rapprocher des autres.

Alain Badiou – L’immanence des vérités (2018)

Le socle philosophique de l’œuvre multiforme d’Alain Badiou (théâtre, romans, essais esthétiques ou politiques, éloges, polémiques…) est déposé dans trois grands livres, qui constituent une sorte de saga métaphysique  : L’être et l’événement (1988), Logiques des mondes (2006) et enfin L’Immanence des vérités, auquel il travaille depuis une quinzaine d’années Après avoir étudié vérités et sujets du point de vue de la théorie de l’être, après avoir rendu raison de ce que cette universalité des vérités et de leurs sujets peut se plier aux règles de l’apparaître dans un monde particulier, ce troisième volume aborde une question redoutable  : d’où peut se soutenir que les vérités sont absolues, c’est-à-dire non seulement opposées à toute interprétation empiriste, mais encore garanties contre toute construction transcendantale  ? Qu’en est-il des vérités et des sujets, saisis, au-delà des formes structurales de leur être et des formes historico-existentielles de leur apparaître, dans l’irréversible absoluité de leur action et dans l’infini destin de leur œuvre finie ? Et que faut-il entendre par l’absoluité du vrai, puisque les dieux sont morts  ? Il s’est agi, au fond, d’un bout à l’autre, de construire pour notre temps une pensée complète, tirée, comme le firent Platon, Descartes ou Hegel, de matériaux rationnels contemporains, mathématiques, poétiques, amoureux et politiques. Il s’est agi de la vraie vie  : nous sommes capables, dans la forme d’une œuvre, individuelle ou collective, dans les quatre registres que fréquente l’animal humain survolté, de processus créateurs où se conjuguent dialectiquement la singularité, l’universalité et l’absoluité. Depuis sa naissance, la tâche de la philosophie ne tient qu’à ceci  : créer, dans les conditions de son temps, le savoir de la possibilité existentielle du vrai.

Alain Badiou – La République de Platon

« Cela a duré six ans. Pourquoi ce travail presque maniaque à partir de Platon ? Car c’est de lui que nous avons prioritairement besoin aujourd’hui : il a donné l’envoi à la conviction que nous gouverner dans le monde suppose qu’un accès à l’absolu nous soit ouvert. Je me suis donc tourné vers La République, œuvre centrale du Maître consacrée au problème de la justice, pour en faire briller la puissance contemporaine. Le résultat, bien qu’il ne soit jamais un oubli du texte original, pas même de ses détails, n’est cependant presque jamais une “traduction” au sens usuel. Platon est omniprésent, sans que peut-être une seule de ses phrases soit exactement restituée. J’espère être ainsi parvenu à combiner la proximité constante avec le texte original et un éloignement radical, mais auquel le texte, tel qu’il peut fonctionner aujourd’hui, confère généreusement sa légitimité. C’est cela, après tout, l’éternité d’un texte. »

Alain Badiou et Gilles Haeri – Éloge des mathématiques

Un dialogue qui se présente comme une introduction très accessible à ce que sont les mathématiques et leur rapport à la philosophie. Depuis toujours, elles ont une influence décisive sur les grands philosophes. Les mathématiques et la logique sont en effet de vrais guides pour se défaire des opinions dominantes et rendre possible un accès aux vérités. Loin d’être l’exercice ingrat ou vain que l’on imagine, les mathématiques pourraient bien être le chemin le plus court pour la vraie vie, laquelle, quand elle existe, se signale par un incomparable bonheur.

Alain Braconnier – Le meilleur thérapeute, c’est vous (2023)

Chacun d’entre nous, à un moment de sa vie, rencontre des difficultés, petites ou grandes, et peut être submergé par la déprime, le stress ou l’angoisse. Face à nos problèmes ou à ceux de nos enfants, nous cherchons le soin adapté à nos besoins personnels. Et si le meilleur thérapeute, c’était vous ? Chacun possède des ressources intérieures, encore faut-il savoir les identifier et les utiliser. À partir de réponses concrètes et d’exemples, le livre d’Alain Braconnier, grand professionnel de la psychothérapie, transmet les différentes manières de prendre soin de soi. Avec un objectif : que chacun puisse trouver les solutions qui lui conviennent pour aller mieux. Un livre concret qui peut être utile à chacun d’entre nous. Alain Braconnier est psychologue, psychiatre, responsable de la formation APEP au CHU Pitié-Salpêtrière à Paris, professeur émérite de l’École des psychologues praticiens. Il est l’auteur de grands succès comme Mère et fils, Les Filles et les Pères, ou encore Petit ou grand anxieux, Être parent aujourd’hui, Protéger son soi, Optimiste, L’Enfant optimiste ou encore On ne m’écoute pas !, La Peur du futur, et Les parents aussi ont besoin d’amour.

Alain Corbin – Terra Incognita: Une histoire de l’ignorance (2020)

L’Histoire de l’ignorance est une question essentielle. Pendant des millénaires, nous, les humains, ne savions presque rien de la terre. Nous nous référions surtout à nos territoires, à nos paysages, à nos villages. Sur les cartes on pouvait lire par endroit : Terra Incognita. Ce livre raconte les incroyables erreurs auxquelles il a fallu se heurter pour découvrir les secrets de notre planète bleue.Des erreurs parfois brillantes, souvent étranges, mais toujours fascinantes. A l’aube du XIXe siècle, la météorologie était pleine d’inconnues. En 1840, les fonds marins étaient totalement mystérieux. En 1870, la majorité des savants pensaient qu’une mer recouvrait les pôles. En 1900, nul n’avait atteint la stratosphère… L’ignorance a stimulé l’imaginaire de nos ancêtres. Le livre d’Alain Corbin réveille notre soif de savoir, et change notre regard sur le monde.

Alain Finkielkraut – Pêcheur de perles (2024)

Walter Benjamin collectionnait amoureusement les citations. Dans la magnifique étude qu'elle lui a consacrée, Hannah Arendt compare ce penseur inclassable à un pêcheur de perles qui va au fond des mers "pour en arracher le riche et l'étrange". Subjugué par cette image, je me suis plongé dans les carnets de citations que j'accumule pieusement depuis plusieurs décennies. J'ai tiré de ce vagabondage les phrases qui me font signe, qui m'ouvrent la voie, qui désentravent mon intelligence de la vie et du monde. Arendt, Kundera, Levinas, mais aussi Valéry, Canetti, Tocqueville, Nietzsche, Thomas Mann, Virginia Woolf ont été quelques-uns de mes guides. Dans leur sillage, j'ai essayé de penser à nouveaux frais l'expérience de l'amour, la mort, les avatars de la civilité, le destin de l'Europe, la fragilité de l'humour, le monde comme il va et surtout comme il ne va pas. A. F.

Alain Wodrascka – Mylène Farmer entre ange et démon … (2023)

Avec cette biographie, Alain Wodrascka raconte Mylène Farmer selon un angle inédit, qui semble pourtant avoir irrigué son œuvre tout au long de sa carrière : son lien ambivalent avec la religion catholique, aux dogmes de laquelle elle se soumet tout en les transgressant. Enfant, élève au collège Sainte-Marcelline de Montréal, Mylène Farmer suit un enseignement fondé sur l'austérité et une morale rigoureuse. Sans doute l'origine de son rapport à la religion, qu'elle adore et abhorre tout à la fois. Plus tard, afin de conjurer les traumas d'une enfance tourmentée, la chanteuse se plaît à mettre en question dans ses chansons l'existence de Dieu et le message d'amour du Christ. Dans ses clips, la silhouette des prêtres et des religieuses est associée au libertinage, à la violence, ou encore au parfum perdu de l'innocence. Ange ou démon ? Alain Wodrascka raconte Mylène Farmer, pop star mêlant depuis quatre décennies élégance, provocation et art du mystère, selon un thème qui irrigue toute son oeuvre : son lien ambivalent avec la religion, aux dogmes de laquelle elle se soumet tout en les transgressant. Il éclaire également les dimensions spirituelles de son univers. Un livre pour décrypter l'artiste qui sillonne les stades de France, de Suisse et de Belgique à l'occasion de sa huitième série de concerts, " Nevermore ", quelques mois après la sortie de son douzième album, L'Emprise.

Albert Camus – Le mythe de Sisyphe

Inspiré par la mythologie grecque, Camus fait le rapprochement entre la vie comme un éternel recommencement obéissant à l’absurde, et Sisyphe, héros de la mythologie grecque. Pourquoi une telle punition ? Camus cite plusieurs versions du mythe, la plupart expliquant la punition de Sisyphe par une insulte faite aux dieux. Une version prête à Sisyphe, mourant, la volonté d’éprouver l’amour de sa femme, en lui demandant de ne pas lui donner de sépulture et de jeter son corps sur la place publique, après sa mort. Selon une autre version, Sisyphe découvrit la liaison entre le maître de l’Olympe, Zeus, et Égine ; il s’en alla monnayer l’information auprès du père, le fleuve Asopos. En échange de sa révélation il reçut une fontaine pour sa citadelle. Sa trop grande perspicacité irrita les dieux qui le condamnèrent à pousser au sommet d’une montagne un rocher, qui roule inéluctablement vers la vallée avant que le but du héros ne soit atteint.

Amin Maalouf – Origines

Il était une fois deux frères, Gebrayel et Botros, nés dans ce Liban de la fin du XIXe siècle encore partie intégrante de l’Empire ottoman. Le premier rêve de conquérir le monde et quitte l’Orient natal pour faire souche à Cuba. Le second, homme de pensée et de livres, reste au pays. Ainsi commence la saga des Maalouf, sédentaires ou nomades, emportés par l’histoire dans une diaspora familiale, et que relient, du Brésil à l’Australie et des Etats-Unis à la France, le bruissement d’un nom et la conscience d’une origine commune. C’est à cette » tribu « , dont il reconstitue l’histoire avec la rigueur d’un archiviste et l’empathie d’un romancier, que l’auteur du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993) rend un magnifique hommage d’amour et de fidélité. Pour l’écrivain, lui-même en exil, n’est-elle pas sa seule patrie ?

André Comte-Sponville – Dictionnaire amoureux de Montaigne (2020)

Sans doute le livre le plus éclairant sur Montaigne depuis… Montaigne, et un chef-d’œuvre d’André Comte-Sponville. Il nous fait redécouvrir Montaigne, écrivain de génie, talentueux philosophe et humain d’exception.Le tour de force d’André Comte-Sponville est d’avoir réussi, dans le dialogue amoureux qu’il mène ici avec l’auteur des Essais, à rendre limpide et bouleversante l’incroyable richesse de la pensée de celui-ci, tout en nous rendant intimement témoins de ce qu’il en retire pour faire franchir à sa propre philosophie une nouvelle étape.Il nous fait redécouvrir Montaigne, écrivain de génie, talentueux philosophe, humain d’exception que l’on aurait tant aimé connaître :  » quel esprit plus libre, plus singulier, plus incarné ? Quelle écriture plus souple, plus inventive, plus savoureuse ? Quelle pensée plus ouverte, plus lucide, plus audacieuse ? Celui-là ne pense pas pour se rassurer, ni pour se donner raison. Ne vit pas pour faire une œuvre. Pour quoi ? Pour vivre, c’est plus difficile qu’il n’y paraît, et c’est pourquoi aussi il écrit et pense. Il ne croit guère à la philosophie, et n’en philosophe que mieux. Se méfie de ‘l’écrivaillerie’ et lui échappe, à force d’authenticité, de spontanéité, de naturel. Ne prétend à aucune vérité, en tout cas à aucune certitude, et fait le livre le plus vrai du monde, le plus original et, par-là, le plus universel. Ne se fait guère d’illusions sur les humains, et n’en est que plus humaniste, Ni sur la sagesse, et n’en est que plus sage. Enfin il ne veut qu’essayer ses facultés (son titre, Essais, est à prendre au sens propre) et y réussit au-delà de toute attente. Qui dit mieux ? Et quel auteur, plus de quatre siècles après sa mort, qui demeure si vivant, si actuel, si nécessaire ? «

André Comte-Sponville – Le plaisir de penser (2022)

Une anthologie accessible à tous des textes indispensables de la philosophie, pour redonner du sens à la période actuelle. Philosopher, c’est penser par soi-même. Mais nul n’y parvient valablement qu’en s’appuyant d’abord sur la pensée des autres, et spécialement des grands philosophes du passé. Sont rassemblées ici quelque six cents citations des plus brillants esprits de la pensée occidentale, regroupées en douze thématiques majeures : la morale, la politique, l’amour, la mort, la connaissance, la liberté, Dieu, l’athéisme, l’art, le temps, l’homme, la sagesse. Chacune s’ouvre par une présentation admirablement claire et concise. En réunissant ainsi en un volume ses « Carnets de philosophie », parus il y a plusieurs années et devenus introuvables, André Comte-Sponville propose une remarquable introduction à la philosophie. Elle intéressera aussi bien les lycéens que tous ceux, quel que soit leur âge, qui veulent « penser mieux, pour vivre mieux ».

Antoine Compagnon – Un été avec Pascal (2020)

Après Montaigne, Antoine Compagnon nous invite à passer un été avec Pascal. Un siècle de différence entre les deux hommes qui sont tous les deux fondateurs de notre modernité, c’est-à-dire de la liberté d’esprit. Pascal (XVIIe siècle) comme Montaigne (XVIe siècle) traite de l’homme, de la société, de l’univers, du pouvoir, de la foi, de l’angoisse, de la mort, du jeu : le tout et le rien. Nous connaissons tous les sentences célèbres de Pascal : « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie. », « Qui veut faire l’ange fait la bête », « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. ».Antoine Compagnon évoque à la fois la vie du génie Pascal (auteur du traité des Coniques), tout en allant chercher la signification de ses pensées elliptiques. Avec cette tournure d’esprit combinatoire, Pascal explore tous les possibles de la réflexion. En quarante et un chapitres (dont six inédits) il s’intéresse aussi bien à la question de la violence et de la vérité, de la tyrannie, à l’esprit de finesse, au divertissement et au juste milieu. Antoine Compagnon nous fait découvrir l’écrivain du miracle et de la grâce dont la pensée permet de mieux nous connaitre.

Arthur Schopenhauer – L’Art d’avoir toujours raison (2021)

L’art de la discussion, c’est l’art de la guerre. 38 stratagèmes d’attaque et de défense simples à appliquer : généraliser à outrance la thèse de l’autre, créer des diversions, attiser la colère de son adversaire... L’Art d’avoir toujours raison donne au lecteur les règles d’un jeu passionnant, où le langage est maître. Où l’habileté des mots et la ruse sont nos meilleures armes pour finir toujours vainqueur.

Arthur Schopenhauer – La fin du monde, voilà le salut (2021)

Un recueil d'entretiens avec Arthur Schopenhauer qui se livre sans filtre et se révèle enjoué et volontiers sarcastique nous permettant ainsi de découvrir sa personnalité insolite et souvent cocasse. Comme l'écrit Didier Raymond, spécialiste du philosophe allemand, dans la préface de ces Entretiens, " Schopenhauer affirme à de nombreuses reprises, notamment dans ses aphorismes sur la sagesse dans la vie, que l'œuvre est inséparable de son sujet ". Pour lui, comme pour Nietzsche, qu'il influencera, une œuvre est toujours par nature biographique. C'est pourquoi ces entretiens sont si importants, ils permettent d'appréhender l'homme Schopenhauer dans sa réalité. Il est rare qu'un aussi grand penseur se prête à de tels dialogues. La forme de l'entretien est un genre auquel Schopenhauer s'est adonné volontiers au cours de l'année 1858, deux ans avant sa mort, avec des personnes de tous horizons (enseignant, journaliste, politique, disciple...), alors qu'il est célébré dans toute l'Europe. Ainsi accède-t-on à la véritable personnalité du philosophe, à certains aspects de son caractère, insolites et étranges parfois. Sa misogynie, son pessimisme, son mépris de la science et de l'histoire se donnent libre cours dans des conversations à bâtons rompus et sans filtre. Elles permettent de découvrir un Schopenhauer enjoué et volontiers sarcastique que le sombre auteur du Monde comme volonté et comme représentation ne laissait pas pressentir.

Aymeric Caron – Antispéciste

« L’antispécisme milite pour l’intégration de tous les êtres vivants sensibles dans une même famille de considération morale. Vu sous un autre angle, cela signifie que l’antispécisme revendique l’appartenance de l’espèce humaine à une communauté beaucoup plus large qu’elle-même, celle des animaux. Il s’agit de notre communauté d’origine, dont nous ne sommes jamais sortis, malgré nos tentatives désespérées pour le faire croire et l’obstination à renier nos origines. Nous ne sommes que les jeunes visiteurs d’un zoo égaré au milieu de nulle part. » Antispéciste explore la génétique, la cosmologie, l’éthologie, le droit et la philosophie pour expliquer pourquoi nous sommes tenus aujourd’hui d’accorder certains droits élémentaires aux animaux non humains sensibles. Mais cette extension de notre sphère de considération morale s’inscrit dans une réflexion beaucoup plus large. En invitant à repenser le vivant et la place de l’homme dans l’univers, Antispéciste décrypte les raisons de l’échec de l’écologie politique traditionnelle et propose un nouveau projet nommé l’écologie essentielle, qui doit aboutir à une réforme constitutionnelle pour prendre en compte la valeur intrinsèque de tous les êtres vivants. Antispéciste pose également des questions inédites : qui sont les animalosceptiques ? Pourquoi l’antispécisme est-il un combat social ? Pourquoi Superman est-il un superhéros antispéciste ? Pourquoi le vrai but de l’écologie est-il en réalité de faire sortir l’homme de la nature ? Qu’est-ce que la réduction de l’empreinte négative ? Pourquoi les éleveurs ont-ils intérêt à rejoindre les antispécistes ? Antispéciste est un appel au soulèvement des consciences. Un appel à la révolte individuelle. Un appel à un nouvel humanisme. Aymeric Caron est journaliste et écrivain. Il est l’auteur d’Envoyé Spécial (2003), No Steak (2013) et Incorrect (2014). Il invite à une nouvelle réflexion sur la nature et les droits des animaux.

Aymeric Caron – Utopia XXI

Il y a cinq cents ans, en 1517, l’Europe découvrait Utopia de Thomas More, publié à la fin de l’année précédente. Dans cet ouvrage visionnaire, More dénonçait les dérives des pouvoirs monarchique et religieux en vigueur et proposait un modèle de société radicalement nouveau, reposant sur la solidarité, le partage, la tolérance, l’éducation et le temps libre. L’Utopie était alors un nom propre inventé par More pour désigner une île où régnait le gouvernement idéal assurant le bonheur de tous.

Barbara H. Rosenwein – Love: Histoire d’un sentiment (2023)

Nous ne saurions donner un sens à l’amour sans l’aide de la fiction, de récits façonnant des sentiments qui, sans cela, seraient trop envahissants, trop incohérents, trop insaisissables pour être apprivoisés. Car l’amour est une émotion complexe, aussi énigmatique qu’extatique, et qui recouvre tout un éventail d’émotions et de jugements moraux. Puisant dans la poésie, le roman, les lettres, les mémoires et l’art en général, et avec l’aide de quantité d’illustrations, l’historienne Barbara H. Rosenwein explore les cinq grands fantasmes qui ont construit notre imaginaire amoureux : l’accord parfait, l’extase transcendante, l’obligation, l’obsession et le désir insatiable. Chacune a une histoire longue et complexe, dont les effets se font encore sentir aujourd’hui dans l’idée occidentale de l’amour. Mais aucune ne nous dit la même chose sur ce que l’on peut attendre d’une relation amoureuse.

Bastien Bricout – Manipuler, pourquoi et comment

Ceux qui réussissent le mieux dans la vie utilisent des techniques d’influence redoutables, connues des meilleurs psychologues, commerciaux et publicitaires. La science l’a prouvé ! Vous voulez vous aussi connaître ces techniques simples, positives et incroyablement efficaces pour influencer favorablement les pensées et les comportements d’autrui ? Manipuler, pourquoi et comment présente 58 techniques de manipulation pour la vie de tous les jours. Elles vous permettront, avec n’importe qui et en toute situation, de créer une relation de confiance, de convaincre, de séduire et de vous faire respecter ! Après des études en communication.

Bernard Chambaz – Petite philosophie du vélo (2019)

« « À quoi pensez-vous tout ce temps ? » La question m’a souvent été posée à l’occasion de mes Grands Tours de trois semaines à vélo. À chaque fois, la même réponse m’est venue : à tout et à rien ! Ce qui ne serait sans doute pas la plus mauvaise approche de la philosophie. »Bernard Chambaz allie dans cet essai souplesse des mots et ressort de la jambe. Mouvement, espace, durée, effort… En cinquante chapitres brefs et savoureux, tous les amateurs, passionnés, fous de vélo, trouveront au fil des réflexions de l’auteur de quoi méditer à leur tour sur des notions pour eux bien concrètes.Car détrompons-nous : le vélo n’est pas détaché des idées ! De concept en concept, convoquant avec espièglerie les plus grands philosophes – Kant, Spinoza ou encore Heidegger –, Bernard Chambaz dévoile une autre facette du vélo : celle d’un objet qui prolonge notre être et nous donne à penser.

Bertrand Buffon – Vulgarité et Modernité (2019)

La vulgarité est omniprésente aujourd’hui. Elle s’exprime dans les manières, le langage, l’accoutrement, les arts ; on la rencontre dans la foule comme dans les élites, et jusqu’au sommet de l’État ; elle prolifère dans la publicité, les médias, sur Internet et les réseaux sociaux. Qui plus est, elle s’affiche sans vergogne, elle est assumée, souvent agressive même.Cependant, malgré son essor et son aggravation, malgré les désagréments qu’elle engendre, la vulgarité n’a jamais fait l’objet d’un examen systématique. Ce livre entreprend de réparer cet oubli. Pour saisir au mieux son sens, l’ouvrage enquête sur les critiques très vives que la vulgarité suscite depuis deux siècles et les remèdes qui furent mis en œuvre, en vain, pour la prévenir. Il part à la recherche d’un nouvel antidote en remontant aux sources qui la rendent possible et autorisent, voire encouragent son déploiement.La vulgarité est le fruit d’une modernité intempérante et sa propagation reflète les errements de la postmodernité. L’examen des principes fondateurs de l’Occident contemporain met au jour les ressorts profonds du phénomène et suggère la voie à suivre pour nous prémunir contre lui.Au-delà de la vulgarité, il s’agit de relever la tête face à la radicalisation de la modernité, qui dévoie le projet d’émancipation qu’elle porte et contrarie l’épanouissement de notre humanité.

Boris Cyrulnik – Les Animaux aussi ont des droits

Ils souffrent comme nous. Comme nous aussi, ils jouissent du bien-être. Mieux que nous parfois, ils s’imposent par la ruse et l’intelligence. Comment continuer à les traiter comme des « choses » dont on se contenterait de condamner l’abus ? Mais faut-il pour autant leur accorder des droits, et si oui lesquels ? Et qui veillera à leur application ? Pour répondre à ces questions et à tant d’autres, Boris Cyrulnik l’éthologue, Élisabeth de Fontenay la philosophe, Peter Singer le bioéthicien croisent leurs regards et confrontent leurs savoirs sur la question animale. Trois sensibilités, trois parcours, trois formes d’engagement : la voie est tracée, au-delà des divergences et des contradictions, et en partie grâce à elles, pour que le législateur s’attelle à la rédaction du contrat qu’il nous faut maintenant passer sans délai avec nos frères en animalité, au nom de la dignité humaine.

Carlo Rovelli – Et si le temps n’existait pas

Dans ce court essai, Carlo Rovelli s’interroge sur la notion d’espace et de temps et discute des tentatives de réponses apportées par les théories anciennes et actuelles : relativité générale, mécanique quantique, gravité quantique, cordes et autres boucles… En livrant ses réflexions de physicien qu’il lie intimement à son parcours personnel, ses déboires et ses succès, Carlo Rovelli témoigne de ce que sont la science et la mission du chercheur.

Charles W. Mills – Le contrat racial (2023)

Publié originalement en 1997 aux États-Unis, Le contrat racial est un livre monument traduit en français pour la première fois. Le philosophe Charles W. Mills expose les failles du contrat social, qui est avant tout un contrat racial. Ce contrat a façonné le système de domination européenne qui fait exister les Blancs en tant que personnes à part entière et les non-Blancs en tant que sous-personnes. Charles W. Mills place la justice raciale au centre de ses analyses. Réfutant l’idée du contrat social, Mills évoque plutôt le contrat racial où l’ordre racial crée les assises de nos sociétés, la reconduction des privilèges et la domination. La présente édition a bénéficié d’une nouvelle préface de l’auteur Charles W. Mills, rédigée à l’occasion du 25e anniversaire de la parution du livre. Le contrat racial est un incontournable. Les courants antiracistes contemporains doivent beaucoup à Charles W. Mills.

Christophe André – Et n’oublie pas d’être heureux

« N’aie pas peur d’être heureux.Ne t’inquiète pas de savoir si ton bonheur cessera un jour : il cessera. Mais ne te désespère pas : il reviendra,toujours. Ne t’inquiète donc pas et savoure plutôt chaque instant de ta vie. Souris, fais de ton mieux, et surtout : n’oublie pas d’être heureux. » C. A. Dans cet ouvrage très personnel, Christophe André nous accompagne sur le chemin d’une vie plus épanouie, plus heureuse et plus sage, pour mieux traverser les hivers et les étés de notre existence. Parcouru de conseils et d’exercices, cet abécédaire constitue une méthode passionnante et convaincante pour apprendre à vivre heureux.

Claire Marin – Etre à sa place (2022)

» Ça commence parfois par une inquiétude ou un malaise. On se sent en décalage, on craint d’agir de manière déplacée. On a le sentiment de ne pas « être à sa place ». Mais qu’est-ce qu’être à sa place, dans sa famille, son couple, son travail ? Quels sont les espaces, réels ou symboliques, qui nous accueillent ou nous rejettent ? Faut-il tenter de conquérir les places qui nous sont interdites, à cause de notre genre, notre handicap, notre âge, notre origine ethnique ou sociale ? Peut-être faut-il transformer ces lieux de l’intérieur et s’y créer une place à soi ? «  Dans cet ouvrage aussi passionnant que sensible, la philosophe Claire Marin explore toutes les places que nous occupons – quotidiennement, volontairement ou contre notre gré, celles que nous avons perdues, celles que nous redoutons de perdre – et interroge ce qui est à la fois la formulation d’un désir personnel et un nouvel impératif social. Encore reste-t-il à savoir si l’on finit tous par trouver une place, ou si le propre d’une place n’est pas plutôt de sans cesse se déplacer, ou de déplacer celui qui croit pouvoir s’y installer…

Clément Rosset, Alexandre Lacroix – La joie est plus profonde que la tristesse (2019)

« Tout est foutu, soyons joyeux. » « Rassurons-nous, tout va mal. » Voilà les maximes préférées de Clément Rosset, telles des remèdes à notre époque contemporaine angoissante. Il nous apprend à nous foutre de tout et à rester joyeux malgré notre condition de mortel, à être capable d’embrasser gaiement l’existence pour accéder à la sagesse et au bonheur, à écarter toute raison de désespérer.Clément Rosset a accordé une quinzaine d’entretiens à Alexandre Lacroix pour Philosophie magazine entre 2006 et 2017. Nous en avons sélectionné huit, qui permettent de faire un premier pas dans la pensée de ce grand homme. Philosophe de la joie et du tragique, mais non pessimiste, Clément Rosset défendait une vision incarnée de la philosophie, loin de l’image du penseur dans sa tour d’ivoire. Il défendait surtout un réalisme absolu et radical. Pour lui, seul le réel existe.Le recueil idéal pour s’initier à la philosophie et découvrir les grands philosophes – Nietzsche, Spinoza, Platon, Heidegger, Pascal, Bergson – en décortiquant Tintin, Gaston Lagaffe ou encore un morceau de camembert.

Clémentine Haynes – Celui qui philosophait… : La philosophie selon Friends (2023)

Celui qui philosophait… Que vous ayez déjà vu treize fois chacune des dix saisons, ou bien que vous l’ayez découverte récemment et soyez encore dans votre premier visionnage des 236 épisodes qui constituent cette série culte, ce livre est fait pour vous ! Car oui ! Les vies apparemment ordinaires de nos six héros new-yorkais regorgent de questionnements philosophiques… Qu’est-ce que Ross et Rachel ont à nous apprendre sur l’amour ? D’où vient l’obsession du contrôle chez Monica ? Comment la sagesse de Phoebe se manifeste-t-elle à travers les épisodes ? Pourquoi Joey est-il dépeint comme un homme-enfant ? L’amitié peut-elle rimer avec l’amour ? Comment les brouilles (régulières) interrogent-elles les notions de justice ou d’honnêteté ? Clémentine Haynes vous propose un concentré philosophique 100% Friends qui vous donnera une nouvelle vision de votre sitcom préférée en allant au-delà de l’humour, des répliques cinglantes et des brushings parfaits !

Clotilde Champeyrache – La face cachée de l’économie (2019)

A l’heure où Eurostat demande aux Etats membres de l’Union européenne d’intégrer au calcul du PIB certaines activités illégales telles que la prostitution, l’ouvrage réinterroge la notion de frontière entre économies criminelle et légale.Oligarques russes, économie au noir, corruption et criminalité en col blanc… Cet ouvrage dévoile et analyse les facettes les plus sombres de l’économie mondialisée, autour de deux convictions fortes : sphères légale et illégale ne sont en rien étanches ; le discours économique dominant, axé sur la toute-puissance du marché, banalise, voire favorise le développement des pratiques criminelles.Les principaux marchés illégaux et leur évolution sont ici présentés. La dimension économique de la criminalité organisée est également envisagée à travers l’infiltration de l’économie légale d’un point de vue tant financier (à travers le blanchiment et recyclage de l’argent sale) que productif (via les entreprises légales aux mains de criminels). L’ouvrage pose enfin la question du lien entre densification de la mondialisation et expansion criminelle.

Collectif – La philosophie en 60 livres (2021)

Cet ouvrage présente les plus grandes œuvres de la philosophie en 60 fiches de lecture, depuis les présocratiques jusqu’aux contemporains, avec : Des explications complètes et une remise en contexte des textes, Des panoramas sur les mouvements philosophiques, Des synthèses originales pour faire le point sur ces différentes formes de philosophie.

Cynthia Fleury – Le soin est un humanisme (2019)

Tel est le chemin éternel de l’humanisme : comment l’homme a cherché à se construire, à grandir, entrelacé avec ses comparses, pour grandir le tout, et non seulement lui-même, pour donner droit de cité à l’éthique, et ni plus ni moins aux hommes. Quand la civilisation n’est pas soin, elle n’est rien.Cynthia Fleury Soigner, la chose est ingrate, laborieuse, elle prend du temps, ce temps qui est confisqué, ce temps qui n’est plus habité par les humanités. Ici se déploie une tentative de soigner l’incurie du monde, de poser au coeur du soin, de la santé, et plus généralement, dans nos relations avec les autres, l’exigence de rendre la vulnérabilité capacitaire et de porter l’existence de tous comme un enjeu propre, dans toutes les circonstances de la vie.Cynthia Fleury expose une vision humaniste de la vulnérabilité, inséparable de la puissance régénératrice des individus ; elle conduit à une réflexion sur l’hôpital comme institution, sur les pratiques du monde soignant et sur les espaces de formation et d’échanges qui y sont liés, où les humanités doivent prendre racine et promouvoir une vie sociale et politique fondée sur l’attention créatrice de chacun à chacun.

Damien Bridonneau – Comment Bambi a tué le chasseur ?: Philosophie écologique selon Walt Disney (2023)

Philosophez avec vos films d’animation préférés ! Auteur de Harry Potter et l’Histoire, Damien Bridonneau explore le rapport entre l’Homme, l’animal et la nature dans l’œuvre conséquente des studios Walt Disney. À travers les grands principes philosophiques qui transparaissent dans Tarzan,Pocahontas, Cocoou encore Vaïana, l’auteur nous propose une réflexion sur l’écologie

Didier van Cauwelaert – La bienveillance est une arme absolue (2019)

« La bienveillance est le contraire de la mièvrerie : c’est une arme de choc, une arme de joie, une arme absolue. À une époque où tout se radicalise la ruse, la haine, l’ego, le politiquement correct et même les discours humanitaires , la bienveillance est la seule réponse à la crise morale que traversent nos sociétés.Une réponse qui, à défaut de changer le monde du jour au lendemain, lui redonne des couleurs et compense les déceptions qu’il nous inflige, tout en renforçant ce système immunitaire assez paradoxal qui s’appelle l’empathie. D’où l’urgence de radicaliser la bienveillance. De la pratiquer sans peur, sans honte, sans modération et sans nuances.C’est ce que je fais depuis l’enfance, pour le meilleur et pour le pire, comme toutes les personnalités qui ont marqué ma vie. Ceux qui, sans en avoir toujours conscience, détiennent le véritable pouvoir sur Terre sont les guerriers de la bienveillance. »

Eduardo Castillo, Michelle Perrot – Le temps des féminismes (2023)

On ne naît pas féministe, alors comment le devient-on ? Précurseure de l’histoire des femmes, Michelle Perrot, 94 ans, livre ici un magnifique texte à la fois intime et théorique, livre d’histoire et autobiographie. Celle à qui son père conseillait de ne pas se mettre trop tôt un homme sur le dos, qui se rappelle avoir toujours voulu être comme les autres, abolir les différences avec les hommes, aborde son cheminement, de l’engagement chrétien au féminisme en passant par le communisme. Son itinéraire intellectuel, depuis sa thèse où elle voit rétrospectivement un regard presque masculin sur les femmes, donne à voir un siècle de changements sociétaux et la profondeur historique des luttes qui agitent aujourd’hui nos sociétés. Première historienne à enseigner l’histoire des femmes en France, en 1973, Michelle Perrot nous emmène dans une épopée au féminin en explorant toutes ses ramifications : l’histoire de l’accession à l’égalité, l’histoire du patriarcat, l’histoire du mouvement féministe et des grands débats qui l’ont parcouru et structuré, sur le corps, le genre, l’universalisme contre le différentialisme, la sororité, MeToo. Dans ces pages, la grande histoire se mêle au destin des femmes qui ont porté leur cause et l’on voisine avec Artemisia Gentileschi, Olympe de Gouges, Lucie Baud, Christine Bard, Hubertine Auclert ; l’on dialogue avec Monique Wittig, Arlette Farge, Yvette Roudy, Antoinette Fouque… La pensée lumineuse de Michelle Perrot, sans rien omettre des sujets les plus épineux, permet de déconstruire et parfois même de dépasser les clivages du féminisme contemporain. Le livre essentiel d’une pionnière, témoin d’un siècle de féminisme, dont l’engagement n’a d’égal que sa hauteur de vue.

Elizabeth Kolbert – La 6e Extinction

Depuis l’apparition de la vie sur Terre, il y a eu 5 extinctions massives d’espèces. Aujourd’hui, les scientifiques estiment que le monde est en train de vivre la sixième, peut-être la plus dévastatrice de toutes. Cette fois, l’homme en serait la cause. En sera-t-il la victime ? Pour prendre enfin la mesure du moment décisif que l’humanité est en train de traverser, Elizabeth Kolbert signe une vaste enquête sur l ‘épopée de la vie terrestre. A la croisée du reportage de terrain et de l’histoire des idées, elle donne à voir la science en train de se faire tout en donnant la parole à de grands savants tels Cuvier, Darwin et d’autres. Loin de tout dogmatisme, elle a arpenté la planète à la rencontre de scientifiques sur leurs lieux de travail, pour raconter le destin d’espèces disparues ou menacées (la grenouille dorée du Panama, le rhinocéros de Sumatra, une ammonite du Crétacé). Dans une prose limpide et percutante, aussi rigoureuse qu’accessible, Elizabeth Kolbert réussit à rendre compréhensibles et sensibles des concepts généralement difficiles à appréhender.

Elsa Godart – Sartre à la plage : L’existentialisme dans un transat (2023)

Sommes-nous définis par nos actes ? A-t-on le pouvoir de choisir qui nous sommes ? Jean-Paul Sartre est l’une des figures intellectuelles les plus importantes du XXe siècle. Chantre de l’existentialisme, philosophe engagé, fondateur et directeur de la revue Les Temps Modernes, il a contribué à façonner le regard de ses contemporains et soulève, aujourd’hui encore, débats et controverses. En mêlant la biographie à la construction de sa philosophie, Elsa Godart pose sur Jean-Paul Sartre un regard original et reprend ses théories emblématiques comme celles du garçon de café, de la racine de marronnier ou encore de l’être et du néant. Dans un souci de mise au point des idées reçues, l’autrice restitue avec clarté une pensée encore mal connue.

Émilie Barrucand – Les Gardiens de la forêt (2023)

Une véritable leçon de sagesse qui, à une époque en perte de repères, mérite grandement d'être écoutée. " Toutes ces années auprès des peuples autochtones et dans la forêt amazonienne m'ont ouvert les yeux sur les travers de la société occidentale et sur les éléments essentiels au bonheur. Ces peuples ont transformé ma vie en m'aidant à me libérer de nombreux conditionnements. " Depuis deux décennies, Émilie Barrucand vit trois à six mois par an aux côtés de peuples autochtones du Brésil et d'Amazonie, menant des projets pour leur défense et étudiant leurs cultures et leur sagesse. À travers des récits de vie et des entretiens avec les Indiens Kayapo, Paresi, Guarani et Huni Kuin et auprès de leurs plus grands chamans, elle met ici en lumière la manière dont ces communautés appréhendent des enjeux universels tels que l'éducation, la famille, le travail, la spiritualité, la résilience, et nous montre comment vivre de la nature sans la détruire, avoir une vie équilibrée sans surconsommation ni surmenage, être en harmonie avec soi-même et les autres. Voici quelques clefs du bonheur et modèles inspirants recueillis au fin fond de la plus grande forêt tropicale au monde. Là où la générosité, la solidarité, l'équilibre et le respect de chaque être vivant prévalent. Une véritable leçon de sagesse qui, à une époque en perte de repères, mérite grandement d'être écoutée.

Épicure – Lettre à Ménécée (2022)

« Il n’est jamais ni trop tôt ni trop tard pour prendre soin de son âme. » Lettre à Ménécée Magistralement illustrée, cette traduction nouvelle, tranchante, étrangère à toute tentation de compromis, rassemble les écrits les plus fondamentaux d’Épicure, mais dans la présentation qui convient à une sagesse : accessibles à tous, proches et utiles, permettant d’avoir toujours auprès de soi le précieux ouvrage comme un nécessaire de philosophie. Au lecteur de vérifier, en lisant et relisant, que la sagesse épicurienne – toujours intelligente – consiste à ne jamais séparer, à aucun prix, plaisir et liberté.

Éric Dupond-moretti – Directs du droit (2017)

Recordman des acquittements aux assises, Éric Dupond-Moretti aurait un peu trop tendance, selon ses détracteurs, à faire relaxer tous ses clients. Il nous montre ici que la Justice, elle, à une réelle propension à condamner tous ceux qui paraissent devant elle. À travers le récit de plusieurs affaires criminelles dans lesquelles il est intervenu, traitées comme des thrillers dans des chapitres coups de poing, il dénonce les imperfections d’un système qui respecte de moins en moins les droits de la défense.

Erik Orsenna – La vie, la mort, la vie: Pasteur

Treize années durant, chaque jeudi après-midi, l’Académie française m’a offert le privilège d’avoir comme voisin le Prix Nobel de médecine, François Jacob. Comme deux potaches, nous bavardions. Mon ignorance abyssale en biologie l’accablait. C’est lui qui m’a donné l’idée de ce livre : « Puisque, par on ne sait quel désolant hasard, tu occupes le fauteuil de Pasteur, plonge-toi dans son existence, tu seras bien obligé d’apprendre un peu ! » Voici, racontés par un ignorant qui se soigne, quelques-uns des principaux mécanismes de la vie. Voici mises à jour les manigances des microbes, voici dévoilés les sortilèges de la fermentation, voici l’aventure des vaccinations. Voici, bien sûr, la guerre victorieuse contre la rage. Voici Marie : plus qu’une épouse, une complice, une organisatrice, une alliée dans tous les combats. Voici un père qui a vu trois de ses filles emportées par la maladie à deux ans, neuf ans et douze ans. La mort ne lui aura jamais pardonné d’avoir tant fait progresser la vie. Dans ce XIXe siècle assoiffé de connaissances, voici LE savant.