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Charlotte Valandrey – L’amour dans le sang

Best seller ! L’amour dans le sang, ou l’incroyable histoire d’une femme qui a tant aimé la vie qu’elle eut besoin d’un autre cœur. À quinze ans, Anne-Charlotte Pascal quitte brutalement une vie d’adolescente insouciante pour devenir Charlotte Valandrey, l’héroïne éclatante du film Rouge Baiser. Vingt ans plus tard, à l’hôpital de la Salpétrière, on lui greffe un nouveau cœur. C’est cet itinéraire que la comédienne raconte ici, la gamine espiègle étouffée par une vie bourgeoise qui ne lui ressemble pas, la jeune fille entrée de plein fouet et sans aucune prévention dans le tourbillon du succès, les coulisses sans pitié du monde du cinéma et de la télé, enfin la jeune femme au cœur trop tendre, en quête éperdue d’amour. Une existence romanesque, faite de rencontres essentielles, de rendez-vous ratés, d’amours passionnées, de difficultés à s’aimer, à aimer, de démesure humaine, d’une envie de vivre  » malgré tout « , de trouver un nouveau souffle. Dans un style direct et sans concessions, ce livre raconte l’histoire d’une renaissance. Plus qu’un témoignage, c’est une véritable leçon d’amour et de vie.

Chelsea Manning – Readme.txt (2022)

Février 2010, Chelsea Manning, analyste du renseignement militaire américaine déployée en Irak, divulgue des centaines de milliers de documents militaires classifiés. Elle les envoie à WikiLeaks. La déflagration est internationale. Son courage saisit le monde entier. Chelsea Manning devient la première lanceuse d’alerte de notre temps. Née en 1987 dans l’Oklahoma dans une famille modeste et troublée, elle nous dévoile son adolescence tourmentée, les raisons qui l’ont conduite à s’engager dans l’armée, et les coulisses de sa lutte pour la transparence de l’information. Ses Mémoires poignants, au ton et à l’analyse exceptionnellement justes, offrent l’histoire d’une Amérique à l’imaginaire collectif grevé par le poids du terrorisme. Celle d’une génération désabusée par les promesses de liberté à l’ère du numérique. Et celle d’une émancipation. L’armée a condamné Chelsea Manning à trente-cinq ans de prison militaire, l’inculpant de vingt-deux chefs d’accusation. Après sa condamnation, elle annonce en prison qu’elle s’identifie comme femme et combat pour avoir le droit d’effectuer sa transition. En 2017, Barack Obama, en fin de mandat, commue sa peine et la libère. Aujourd’hui femme politique,Chelsea Manning milite pour la transparence. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Raymond Clarinard

Christian Chevandier – Mémoires d’une tragédie (2022)

13 novembre 2015 : à Saint-Denis et à Paris, des commandos sèment la mort. Très vite, les policiers interviennent au péril de leur vie pour secourir les victimes et protéger les rescapés, parvenant même à arrêter le massacre. Terriblement marqués par cette soirée, nombre d’entre eux témoignent et permettent de comprendre ce qui s’y est joué, à long terme, pour eux.

Christine Arnothy – J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir

La Hongrie est en feu. Les Allemands qui y sont entrés en maîtres se sont retranchés dans Budapest et entendent tenir la ville qu’assiègent les Russes.C’est ce siège de deux mois, vécu dans la cave de leur immeuble, pris, au bord du Danube, sous les feux croisés des belligérants, que raconte Christine Arnothy. Ils sont là, une douzaine à attendre l’avance russe avec l’espoir qu’elle marquera la fin de l’oppression et de l’horreur.Mais bientôt, les parents de Christine décident de quitter le pays. Ils aboutissent dans un camp de réfugiés en Autriche d’où Christine veut s’arracher à tout prix. Cette existence recommencée est le thème de Il n’est pas si facile de vivre  » qui fait suite à  » J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir « .Ce récit du temps du siège, unanimement célébré par la critique, a été traduit dans le monde entier. Il est devenu livre scolaire dans plusieurs pays. »

Christophe Beaugrand – Fils à papa(s) (2021)

Son enfance, la découverte de son homosexualité, son mariage avec Ghislain et surtout la merveilleuse histoire de sa paternité, Christophe Beaugrand livre un témoignage tout en pudeur, humour, générosité et émotion et se confie pour la première fois sur son fils, dont la venue au monde a bouleversé sa vie et celle de son mari. Des premiers contacts avec une agence de mères porteuses jusqu’à la naissance de Valentin, Christophe Beaugrand raconte, jour après jour, comment une extraordinaire histoire d’amitié s’est nouée avec Whitney, la femme qui a porté leur petit garçon.  » L’appel vidéo entre nous trois commence. Une visioconférence assez surréaliste ! D’un côté, Ghislain dans notre maison en t-shirt. De l’autre Whitney et Jacob dans leur jardin à Las Vegas. Et enfin, moi, maquillé comme une voiture volée, sur un plateau clinquant avec de la musique au fond et des projecteurs qui scintillent (sur le tournage de Ninja Warrior). Franchement, j’aurais voulu l’inventer, jamais mon imagination ne serait allée jusque-là. Stressés, tous les deux avec Ghislain, nous sommes suspendus aux lèvres de Whitney. Je crois voir un sourire poindre avant qu’elle n’ouvre la bouche. Jamais sans doute je n’ai été si anxieux. Les yeux qui pétillent et le sourire franc, Whitney nous annonce, sans perdre davantage de temps :  » We are pregnant !  » (Nous sommes enceints !) J’ai l’impression que mon cœur va bondir hors de ma poitrine ! Ghislain pousse un cri, on voit Madame derrière lui sauter dessus pour participer à cet enthousiasme collectif dont elle ne comprend pas la raison mais qui la met en joie. Au loin, Denis Brogniart me fait signe avec la main.  » Alors ? C’est bon ?  » Ah mais quelle émotion incroyable ! Toute cette pression. Tous ces mois d’attente. J’embrasse et je remercie Whitney en lui disant que nous nous parlerons plus longtemps demain. J’ai quand même une émission à enregistrer et j’ai une cinquantaine de techniciens et 400 personnes dans le public qui m’attendent. De retour à mon poste avec le plus beau sourire que vous ne m’aurez jamais vu arborer, je crois que je ne me suis jamais autant amusé sur un enregistrement jusqu’au bout de la nuit. Comme sur un petit nuage ! Je sais qu’en ce moment même, à quelques milliers de kilomètres, un petit cœur bat dans un minuscule haricot. Notre fille ou notre fils, nous l’aimons déjà tant.  »

Cizia Zykë – Fièvres

« Le safari, commencé dans la joie et le plaisir, se transforma en une gigantesque partie de cache?cache, passionnante, irritante, puis insupportable. Insidieusement, la résolution de tuer M’Bumba l’éléphant s’installa. C’était lui ou nous. Alors s’amorça une lente descente vers l’horreur et l’irréel: la nature explosait d’une beauté violente, la nuit se faisait cataclysme, des milliers de crocodiles devenus déments massacraient les hommes. Nous étions partis pour la mort… perdus au milieu de quelque chose que je ne comprenais pas, qui n’existait pas, quelque chose qui nous tuait les uns après les autres. » Fièvres, roman fort, envoûtant, sensuel, nous confirme le grand talent de conteur de Cizia Zykë, révélé dans sa trilogie autobiographique:, Oro, Sahara et Parodie.

Cizia Zykë – Les aigles

Zykë est le dernier aventurier du XXe siècle. Il est de retour, le chercheur d’or d’Oro le contrebandier de Sahara, le gangster de Parodie. Et le romancier a succès de  » Paranoïa « ,  » Fièvres « ,  » Alixe  » Il était parti à la découverte de l’Albanie. La terre des  » Aigles « . La rencontre a tourné court. Alors qu’il achève de tourner un film documentaire, Cizia Zykë est accusé d’espionnage et de contrebande d’objets d’art. Emprisonné, réfugié à l’ambassade de France de Tirana, il est exfiltré avec l’aide du Quai d’Orsay.  » Les Aigles « , ce sont ceux qu’il a croisés au cours de son périple. Des hommes terribles qu’une dictature de fer a rendus fous. Dino, le proxénète maudit. Skender, le tueur au sourire d’ange. Bunki le simplet et Dimitri, l’impitoyable financier.  » Les Aigles « , ce sont des hommes et des femmes mis en cage pendant cinquante ans et jetés dans l’Europe des années quatre-vingt-dix.  » Les Aigles « , ce sont trois millions de citoyens ruinés qui mettent leur propre pays à sac. Un roman du réel, authentique. Quatre destins terrifiants voués à la solitude.

Cizia Zykë – Parodie

Oro, c’est la conquête de l’or dans la péninsule d’Osa au Costa Rica parmi les serpents, les policiers véreux et les malfrats. Sahara : les trafics en Afrique. Le Paris-Dakar avant l’heure, le rallye des infâmes, des douaniers corrompus. Avec Parodie, Cizia Zykë achève sa trilogie de l’aventure vécue. Il nous propulse dans la cité prospère de Toronto. En caméléon parfaitement adapté à la survie, il recherche l’action et les plaisirs par tous les moyens. Joueur professionnel, il découvre le monde des tricheurs. Exceptionnel manipulateur d’hommes, il contrôle en quelques mois la vie nocturne de la métropole jeux, alcools, drogue, récupération de dettes. L’ar-naque, les belles aventurières qui serviront ses desseins, la violence, l’amour, la fête sont au coeur de cette aventure intense et cruelle dans le monde du jeu. Parodie : le témoignage authentique d’un aventu-rier des temps modernes.

Cizia Zykë – Sahara

Dans la lignée directe des aventures d’Indiana Jones, ZYKE.Avec Sahara vous découvrirez la vie trépidante d’un écrivain aventurier en Afrique.SAHARA, après ORO, best seller mondial, est le deuxième récit autobiographique de la célèbre trilogie de Cizia Zykë.Avec SAHARA : c’est l’Afrique, et je m’étais mis en tête d’y bâtir un empire en vendant des camions pourris à des hommes qui ne le sont pas moins. SAHARA, c’est le Paris-Dakar avant l’heure, c’est le rallye des infâmes, des trafiquants, des douaniers corrompus, des chefs d’Etats véreux… L’ironie, l’insolence, la folie sont au rendez-vous.Les odeurs, la poussière, la chaleur, tout transpire dans les pages de SAHARA. Tous ceux qui ont parcouru l’Afrique et traversé le désert, retrouveront avec plaisir toutes ces sensations.Cizia Zykë décrit parfaitement l’Afrique des années 70 en organisant un énorme convoi de voitures et de camions débordant de pièces détachées, conduit par une bande de déjantés marginaux sans permis. Des préparatifs en France jusqu’à la revente de tout le matériel en Afrique, tout y est : corruption, prostitution, sexe, triches, fêtes, amitié, partage.Ce commerce m’a fait découvrir le Sahel et la misère totale qui y règne. Des tribus entières, chassées par la sècheresse, émigraient vers le Niger. Je n’ai pas pu supporter longtemps la vue de ces enfants aux ventres gonflés et aux yeux graves. J’ai commencé à répartir mes énormes bénéfices sous forme d’aide alimentaire. J’ai pris en charge des cohortes de nègrillons, fait distribuer des vivres et des médicaments dans les camps de réfugiés. J’ai découvert que c’était bon de faire du bien. Pas que je sois devenu un saint, mais l’argent facile à gagner est facile à donner.Quelques années avant Thierry Sabine, l’organisateur du Paris-Dakar en 1978, Cizia Zykë après avoir gouté cette sensation unique du désert, avait déjà imaginé cette course folle dans le désert.Cette aventure vécue est écrite dans le style percutant habituel de Cizia Zykë : cru, puissant, direct.ORO était le premier récit de sa célèbre trilogie autobiographique, suivit de SAHARA, contrebandier de camions dans le désert africain et de PARODIE, parrain récupérateur de dettes de jeu au Canada.Cizia Zykë a terminé son aventure terrestre le 26 septembre 2011 à Bordeaux.

Cynthia Fleury – Un été avec Jankélévitch (2023)

Né en 1903, mort en 1985, Jankélévitch connu les succès au crépuscule de sa vie et fut l’un des philosophes alors les plus médiatiques. Il est aujourd’hui le penseur qui convient pour conjurer la désespérance et le pessimisme. Jankélévitch nous apprend le charme de l’instant, les joies de l’action, nous met en garde contre les conformismes de la pensée et les mondes enrégimentés. C’est le pianiste de la philosophie, il joue sur les concepts comme sur un clavier. Ne manquons pas notre unique matinée de printemps. Jankélévitch disciple d’Alain nous montre que c’est l’heure, que cette heure ne dure qu’un instant. Le vent se lève, c’est maintenant ou jamais. Cynthia Fleury, philosophe, psychanalyste, auteur à succès d’ouvrages sur la fin du courage, le soin ou le ressentiment nous offre un été avec Jankélévitch allègre plein de paradoxes sur le temps et son irréversibilité. Un dialogue sur la jeunesse d’esprit qui est le meilleur remède contre les passions tristes qui nous menacent.

Cyril Gély – La forêt aux violons (2020)

« Et il prit conscience, à sa grande surprise, que son nouveau violon prenait peu à peu les contours non pas d'une femme - mais de toutes les femmes. » Antonio, jeune luthier de Crémone, entreprend cinq voyages dans la région des "Montagnes roses" d'Italie dans le but d'acheter du bois pour ses violons. Ces voyages nous content une histoire d'amour passionnelle et silencieuse, une quête impossible, un monde d'arabesques et d'ivoire. Car là-bas, au lever du soleil, une jeune fille va inspirer à Antonio le plus beau des violons. Un violon qui évoquerait la silhouette d'une femme, de toutes les femmes... Dans l'Italie raffinée du XVIIe siècle, Cyril Gely, l'auteur de Diplomatie (César de la Meilleure adaptation) et du Prix, déploie un roman d'amour singulier qui se lit comme un conte initiatique, aussi hypnotique et vibrant que le son des cordes d'un violon.

Dan Bigras – Le Temps des seigneurs (2017)

Je cours, paniqué. J’ai encore été piégé par ma mère. À moins d’un miracle, mon père va me tuer à soir. Le même style d’arnaque que d’habitude. J’ai beau courir, l’horizon s’éloigne et l’enfer approche à grandes claques, avec un verre de vin dans une main. Ma mère est en colère tout le temps. Contre le mauvais temps, contre les hommes en général, quoique « les hommes en général » ont l’air de ressembler beaucoup à son papa à elle et au mien… Elle est en colère contre beaucoup de choses, mais surtout contre moi.

David Bates – Guillaume le Conquérant (2019)

Sans nul doute, l’Europe aurait pris un cours différent sans l’œuvre politique de Guillaume le Conquérant (v. 1027-1087). Non seulement il l’a façonnée, mais elle l’a façonné aussi… Resituant sa vie au-delà des limites nationales et nationalistes, David Bates offre ici une œuvre aboutie qui fera date. Cette biographie magistrale, ambitieuse et érudite pénètre en profondeur la vie intime de Guillaume, notamment ses origines, la relation à sa mère Arlette, son mariage avec Mathilde de Flandre ou sa fidélité conjugale, mais elle relate aussi un destin politique et militaire hors du commun. David Bates s’interroge sur les conditions de la conquête de l’Angleterre en 1066, à laquelle il consacre des pages passionnantes, de la succession anglaise à la bataille décisive d’Hastings dans le Sussex. Une dizaine d’heures durant, le Conquérant combat jusqu’à la mort Harold dont il nie la légitimité. Devenu roi, Guillaume écrasera impitoyablement toute résistance dans le pays, laissant outre-Manche un souvenir indélébile. Mais ce bouleversement politique et social que d’aucuns ont pu qualifier de colonisation contribua à la formation d’un véritable Empire transmanche.

David Dufresne – On ne vit qu’une heure – Une virée avec Jacques Brel (2018)

De Brel, on sait tout, ça ronronne au salon. Brel mérite mieux. Il mérite d’être bousculé comme lui-même défonçait la scène ; sinon, à quoi bon une nouvelle pièce à son Olympia ? Pour David Dufresne, Brel est tout à la fois un père de substitution, une icône, le chanteur qui braille et qui transpire, comédien de seconde zone, penseur hors pair, et surtout l’âme sœur qui aide à lever ses cent kilos, quand la vie se joue de drame en drame. Ses mots sont devenus devise pour la vie :  » On fait ce qu’on peut mais il y a la manière.  » On ne vit qu’une heure est un livre avec Brel, autant qu’une biographie de Brel, une invitation à aller voir, comme l’artiste le professait. L’auteur nous embarque à Vesoul et sa fameuse valse musette, dans la France des camions pizza, des usines oubliées et des centres-villes qui se recroquevillent dès 6 heures du soir. Que reste-t-il de l’âme du Grand Jacques ? De ses obsessions (la fraternité, l’amour, la soif de vivre et la mort) ? Ouvriers, sans le sous, bourgeois et commerçants, David Dufresne brosse le portrait d’une France profonde, joyeuse et brisée. À la Brel. Un récit sensible et tonitruant, lézardé de chansons, d’entretiens rares du chanteur et de rencontres truculentes, où le passage de Brel à Vesoul se fait plongée policière.

David Lodge – Des vies à écrire

Dans L’Auteur ! L’Auteur ! ou Un homme de tempérament, David Lodge explorait la personnalité et les failles d’écrivains majeurs. Il poursuit cette quête avec Des vies à écrire, série de portraits qui sont autant de voyages dans l’intimité de Graham Greene, Muriel Spark ou H. G. Wells. L’écrivain est-il un homme ou une femme comme les autres face aux tragédies ordinaires que sont la vieillesse, la solitude ou l’oubli ? Au-delà, c’est le biographe lui-même, cet enquêteur passionné remontant le cours d’une vie, qui intéresse David Lodge. Il pose en filigrane la question au coeur de tout travail d’écriture : peut-on pleinement saisir la vérité d’un destin ? David Lodge est né à Londres en 1935. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres, dont Thérapie (1996), l’Art de la fiction (1996), Pensées secrètes (2002) ou La Vie en sourdine (2008). Toute son oeuvre est publiée aux Éditions Rivages.

Denis Demonpion – Houellebecq (2019)

Depuis le succès phénoménal des Particules élémentaires, en 1998, Michel Houellebecq a collectionné les best-sellers, acquérant un statut de rock star rarissime en littérature. Il a enflammé le débat public, connu des revers, repris du poil de la bête et pris de l’âge.Vingt ans ont passé ; mais sa quête de reconnaissance est intacte. Écrivain français contemporain le plus lu dans le monde, il a remporté le Goncourt 2010 avec La Carte et le Territoire et a été fait chevalier de la Légion d’honneur. Entre-temps, il a perdu père et mère, son chien Clément – « l’amour absolu » –, et s’est marié pour la troisième fois. Pas dit, pour autant, que l’auteur de Soumission et Sérotonine, son septième roman, rentre dans le rang. C’est cela, et tout le reste, à savoir la pêche en eaux troubles – son champ de prédilection –, un flair sans égal, les polémiques à gogo, qui justifient cette biographie d’un drôle de bonhomme à la volonté testamentaire inentamée. L’ouvrage, qui s’appuie sur un nombre considérable de documents inédits et le témoignage de quelque cent cinquante personnes, aide à comprendre la façon dont Michel Thomas, alias Michel Houellebecq, est devenu l’homme qu’il est.La cigarette coincée entre le majeur et l’annulaire, égal à lui-même, il contemple, sans concession et sans humanité excessive, le monde qui s’agite et se débat. Et, en parfait dandy consumé, minéral et comme abrasé, il ricane, souverain, désolé de la perte des repères, de la dilution de la France et du déclin de l’Occident.

Denise Bombardier – Une vie sans peur et sans regret (2019)

Entre Québec et France, les Mémoires au long cours d’une femme de cœur et de caractère. Je suis une parvenue au sens propre du terme. Issue d’un milieu modeste, culturellement pauvre, j’ai gravi l’échelle sociale en ayant accès à l’éducation. La langue française m’a offert sa richesse, sa beauté m’a émerveillée, sa complexité m’a permis de me dépasser. Ma volonté de maîtriser le français m’a ouvert un univers inespéré… Le journalisme m’a permis l’accès aux grands de ce monde que j’ai côtoyés avec admiration – ou déception – tout en réussissant à garder une distance critique à leur égard en toutes circonstances. Souvent seule femme dans un mode d’hommes, j’ai refusé d’instinct de jouer à la victime. Car une victime n’a d’autre avenir que son bourreau. Or personne ne devait freiner ma rage de vivre. J’ai atterri en France, le pays de mes ancêtres et de mon cœur, où je fus accueillie avec affection. J’y ai conforté mon identité québécoise sans jamais être dépaysée. Mon amour passionné des mots fut la clé qui m’ouvrit les portes sans que je n’aie à insister. La controverse et la polémique m’attirent par tempérament. Je n’ai peur que de l’indifférence et du silence vide et asséchant. Depuis les années soixante, je suis spectatrice et participante, une contradiction dans les termes dont je m’accommode, de tous les événements marquants de la politique dans mon pays, en France et ailleurs. Je ne regrette rien, ignorant le ressentiment; quant à la faiblesse humaine, elle ne me surprend guère.  » Je me souviens  » – la devise du Québec – a toujours guidé ma vie. Elle inspire cet ouvrage où la mémoire, la subjectivité et un recul obligatoire guident mon récit.

Dominique Chabrol – Alphonse Boudard, une vie à crédit (2020)

De la misère noire aux honneurs de l’Académie française, en passant par le sanatorium, la prison, la Résistance et le cinéma, sa vie fut le meilleur de ses romans. Vingt ans après sa disparition, voici la biographie définitive d’un prince de l’argot, du braquage et du roman noir, enrichie de documents et de photos inédits.Alphonse Boudard (1925-2000) n’était pas un auteur  » convenable « . Né de père inconnu, confié dès sa naissance à un couple de paysans, il a connu la misère sous l’Occupation, avant de rejoindre la Résistance et de participer à la libération de Paris. Il fera tout pour échapper à l’usine, et ses mauvaises fréquentations le conduiront une première fois en prison, d’où il sortira gravement malade.Pendant près de dix ans, il alterne les séjours dans des cellules putrides et les salles communes de sanatoriums. Il y connaîtra la plus noire débine et les mauvais traitements. Mais il y croise aussi les vedettes des faits divers de l’après-guerre et y lit les meilleurs auteurs. Au fond du trou, entre deux hostos, deux condamnations, il trouvera la force de devenir écrivain en publiant La Métamorphose des cloportes (1962), futur classique du film policier.Deux romans autobiographiques, La Cerise (1963) et L’Hôpital (1970), feront de Boudard un auteur populaire, salué par la critique et distingué enfin par l’Académie française avec Mourir d’enfance (1995). Ce maître de l’argot et du bitume parisien y tire de l’ombre toute une galerie de laissés-pour-compte, de tueurs et de demi-fous, avec un parti pris : faire sourire des plus terribles histoires.Démêlant le vrai du faux de cette existence soigneusement romancée, Dominique Chabrol retrace le parcours d’un gamin de Paris devenu l’inventeur de sa propre vie – dont quelques-uns des personnages se nommaient Céline, Paraz, Gabin, Ventura, Simenon, Brassens, Audiard ou Nucéra.

Dominique Farrugia – Elle ne m’a jamais quitté (2021)

» Le handicap ne scelle pas une vie, pour peu qu’on décide, à défaut de pouvoir se lever, de s’élever… «  1990, Dominique Farrugia a 28 ans. L’humoriste est au faîte de la gloire quand la maladie le frappe et vient bouleverser son quotidien. Dans ce témoignage, il fait revivre la  » grande époque  » de Canal + et des Nuls mais tombe aussi le masque pour révéler l' » enfer  » du décor. À ceux qui croient que notoriété rime avec facilité, il raconte son histoire, faite d’éclats de rire, de moments d’émotion, mais ponctuée de douleurs et de doutes. L’occasion de braquer les projecteurs sur les 12 millions de handicapés de France pour qu’ils soient enfin pris en compte par les politiques. Il demande à nos dirigeants de réagir pour soulager la souffrance des citoyens en situation de handicap.

Dominique Lapierre – La Cité de la Joie

Un prêtre catholique français, un jeune médecin américain, une infirmière et un tireur de pousse-pousse indien se rencontrent sous les cataractes de la mousson. Ils s’installent dans l’hallucinant décor d’un quartier de Calcutta pour soigner, aider, sauver. Condamnés à être des héros, ils vont se battre, lutter, vaincre. Au milieu des inondations, des rats, des scorpions, des eunuques, des dieux, des fêtes et des soixante-dix mille « lumières du monde » qui peuplent la Cité de la joie. Leur épopée est un chant d’amour, un hymne à la vie, une leçon de tendresse et d’espérance pour tous les hommes de notre temps.

Dominique Lapierre – Ou tu porteras mon deuil

Par les auteurs de « Paris brûle-t-il ?  » « O Jérusalem, » « Cette nuit la liberté  » « Le cinquième cavalier. » « De la guerre civile aux derniers jours de Franco, » un extraordinaire portrait de l’Espagne à travers le bouleversant destin d’un misérable orphelin devenu milliardaire.

Edith Blais – Le Sablier: Otage au Sahara pendant 450 jours (2021)

En exclusivité, l’histoire d’Edith Blais, enlevée par Al-Qaïda au Sahel.En janvier 2019, les familles d’Edith Blais et de Luca Tacchetto lancent un appel à l’aide : les deux jeunes voyageurs, qui devaient se rendre au Togo, ont disparu quelque part en Afrique sans laisser de traces. Les médias prennent le relais et portent l’histoire à l’attention du public et du gouvernement canadien, lequel se met à la recherche de la québécoise et de l’Italien. Deux semaines plus tard, le premier ministre lui-même annonce qu’Edith Blais  » serait toujours en vie « , mais il faudra attendre 15 mois avant d’apprendre la nouvelle de sa libération. Entre-temps, personne ne savait ce qu’il était advenu de la jeune femme et de son compagnon.Un an après son retour au pays, Edith est prête à raconter son histoire. Qui les a détenus, elle et son compagnon ? Dans quelles conditions ? Et dans quelles circonstances ont-ils été libérés ? Captive pendant des mois au coeur d’un désert inhospitalier, Edith a écrit des poèmes, son unique échappatoire dans ce monde aride, dans un isolement extrême. Le récit de ses 450 journées de séquestration se mêle donc à ces brides de liberté pour nous transporter dans cet univers brutal, auquel peu ont accès.

Edith Wharton – Les Chemins parcourus (2021)

Admirée par Henry James qui vit en elle « l’ange de la dévastation », Edith Wharton fut l’une des romancières les plus célèbres de son temps, auteure de chefs-d’oeuvre tels que Le Temps de l’innocence, Chez les heureux du monde, Ethan Frome ou Les New-Yorkaises. Dans cette autobiographie rédigée au soir de sa vie, elle jette « un regard en arrière sur les chemins parcourus ». Après un mariage avec le neurasthénique Teddy Wharton, sacrifice sur l’autel des convenances, la jeune écrivaine aux émotions corsetées hante en automobile la campagne florentine, échappe au choléra, fréquente les sociétés intellectuelles d’Europe. Livre après livre, elle construit une œuvre pionnière qui exalte l’émancipation féminine et souligne les ambivalences des choix amoureux. Confessions du siècle, ces Mémoires savoureux nous révèlent à mots choisis les coutures d’un art féroce habillé de chic. Une fascinante leçon de talent.

Edouard Bled – J’avais un an en 1900

Odette et Edouard Bled ou la légende de l’orthographe Leur marotte, c’était l’orthographe. Leur œuvre, une collection de manuels qui passa entre les mains de plusieurs générations d’élèves. Retour sur l’histoire d’un couple d’instituteurs peu ordinaire : Odette et Edouard Bled.

Edouard Louis – Qui a tué mon père (2018)

« Est-ce qu’il est normal d’avoir honte d’aimer ? » Cette question pourrait résumer le nouveau roman d’Édouard Louis qui livre “une lettre au père” d’une extrême intensité, intensité due à la violence des sentiments exprimés, plus aimants que haineux. La haine, si haine il y a, est adressée aux “dominants”, aux responsables politiques et économiques de la souffrance individuelle d’un homme qui n’a pas sa place dans le monde et qui veut aimer sans le pouvoir. Revenant sur son enfance, retrouvant un homme physiquement détruit, l’auteur se remémore des épisodes clés, et tente de comprendre le couple de ses parents et l’amour distordu qu’ils lui ont porté.

Eileen Munro – Le soir quand je me couche

Une bâtarde, une vaurien, une fille illégitime… Depuis toute petite, c’est ainsi que l’on parle d’Eileen, adoptée quand elle était bébé. Sa nouvelle famille : un couple d’alcooliques qui la maltraite et la bat. Pire, ils laissent l’un de leurs amis violer Eileen à plusieurs reprises. Sans jamais intervenir. Après avoir vu sa mère adoptive se noyer dans l’alcool, Eileen est enfin confiée par les services d’adoption à une autre famille. Mais malheureusement le cauchemar continue, la jeune fille est victime de nouvelles violences sexuelles. Et ses tourments ne s’arrêtent pas là… Le récit d’une enfance dévastée, le courage d’une fillette qui a survécu à l’enfer de l’adoption.

Élisabeth Revol – Vivre (2019)

Vaincre, au plein cœur de l’hiver et sans oxygène, le Nanga Parbat, cette montagne tueuse, immense pyramide de gneiss cuirassée de glace qui culmine au Pakistan à 8 125 mètres, c’est l’exploit qu’ont réalisé le 25 janvier 2018 Élisabeth Revol et son compagnon de cordée Tomasz Mackiewicz.Mais l’euphorie de la victoire sera de courte durée. À peine au sommet, l’aventure vire au cauchemar : Tomek est frappé de cécité.Comment dès lors espérer survivre, réchapper de cette « zone de la mort », où l’oxygène se fait si rare que l’on peine à mettre un pied devant l’autre, où le froid et le vent sont si extrêmes que le gel menace à tout instant ?Dans ce récit captivant, Élisabeth Revol met ses propres mots sur cette tragédie et l’extraordinaire opération de sauvetage dont le monde entier s’est fait l’écho. Elle affronte ses souvenirs, sa terreur, sa douleur immense, le déchirement d’avoir survécu, seule, en un hommage poignant à son ami Tomek

Elliot Page – Pageboy (2023)

"Terminés les moments fugaces, les petites étincelles de bonheur, j’ai embrassé mon identité à bras-le-corps. " À tout juste vingt ans, Elliot Page éblouit le monde entier dans le rôle phare de Juno. Ce film lui vaut une nomination aux Oscars et marque le début d’une carrière internationale au cinéma. Mais, en secret, il souffre d’un mal-être indescriptible qui le ronge et le pousse à réprimer de profondes interrogations sur son identité et sa sexualité. Après avoir passé des années à vivre la vie que l’on attendait de lui, il parvient à poser des mots sur sa dysphorie de genre et entame un parcours de transition. Dans ce texte sincère et bouleversant, Elliot Page nous raconte le cheminement qui l’a mené à faire son coming out trans. Il nous ouvre aussi les portes d’une industrie hollywoodienne en pleine évolution depuis le mouvement #MeToo. À travers des souvenirs sombres ou joyeux, Elliot Page se livre avec sensibilité et justesse dans cet autoportrait lumineux.

Emilie Turgeon – Le silence est d’or (2018)

A l’âge de huit ans, je me suis réveillée sourde. Je m’étais endormie une nuit d’hiver, sur le plancher de ma cabane dans l’arbre. Personne ne sait ce qui est arrivé ni pourquoi j’étais cachée là. Moi-même, je l’ignore. Après avoir passé la moitié de ma vie dans le silence le plus profond, voilà que, lors d’un party entre amis, je réentends pour la première fois. Le phénomène se reproduit le lendemain, quand un garçon présent à la fête cogne à ma porte. Avec lui, je retrouve le plaisir d’entendre. Pourquoi a-t-il le pouvoir de me guérir ? Que connaît-il de mon enfance ? Plus j’essaie de comprendre, plus j’ai peur de ce que je pourrais découvrir…

Emmanuel Maury – Le dernier des Condé (2019)

« De toute leur lignée, sans doute le duc de Bourbon est-il le plus étonnant tout en étant le moins connu. Il appartient à cette génération où les vainqueurs et les vaincus l’ont été plus que les autres. Celle qui, née dans les années 1750, eut à affronter la Révolution, avec les sorties tragiques de l’histoire que l’on sait. Louis de Bourbon, devenu prince de Condé à la mort de son père, appartient au camp des vaincus et c’est peut-être cet intérêt que porte son biographe aux destins brisés qui fait le charme de son livre. » Emmanuel de Waresquiel Un matin de 1830, Louis-Henri-Joseph, duc de Bourbon et dernier prince de l’illustre dynastie des Condé, est découvert pendu à une fenêtre de sa chambre. Suicide ? Crime ? Accident sexuel ? Au-delà du mystère de sa mort et du scandale retentissant qu’elle a provoqué, la vie du dernier des Condé, passé aussi à la postérité comme le père du duc d’Enghien, exécuté dans les fossés de Vincennes par Bonaparte, est largement méconnue. Qui se souvient qu’il fut le dernier propriétaire privé du Palais Bourbon ? Qu’il était à la tête de la plus grande fortune de France ? Qu’on pénètre encore chez lui en entrant au château de Chantilly ? Qui garde en mémoire son rôle sous la Révolution – en exil sur les routes d’Europe, à la tête d’une armée, ou cherchant à soulever l’Ouest du pays contre Napoléon ? Dans un récit passionnant qui court du siècle des Lumières à l’époque romantique, Emmanuel Maury raconte, avec ses grandeurs et ses misères, ses éclats et ses secrets, la vie romanesque d’un prince de France qui mérite de retrouver toute sa place au sein de notre Histoire.

Enquete sur l’existence des Anges Gardiens

Des êtres invisibles veillent sur nous. San Francisco. Pierre Jovanovic se trouve dans une voiture, soudain il se jette sur la gauche, une fraction de seconde avant qu’une balle ne pulvérise le pare-brise. Ce geste inexpliqué lui sauve la vie. Plus tard, des amis lui racontent des histoires similaires : journalistes arrachés à la mort par miracle, temps qui « ralentit mystérieusement », « voix intérieures » qui avertissent d’un danger… Tous ces signes pourraient-ils être la preuve de l’existence des anges gardiens ? Des milliers de témoins dans le monde racontent avoir vu ou senti un être spirituel à leur côté à des périodes cruciales de leur vie. Pendant six ans, Pierre Jovanovic a enquêté auprès de patients, de médecins et de chercheurs. Il nous livre les récits exceptionnels des grands mystiques, de sainte Thérèse d’Avila à Hildegarde von Bingen, et ceux de personnes ordinaires qui ont été en contact avec des êtres venus de l’invisible.

Éric Dupond-Moretti – Le dictionnaire de ma vie (2018)

Acquittement Bataclan Cuisine Dédiabolisation École Nationale de la magistrature Alain Furbury Gifle pédagoqique Humanité Indignation Justice AbdelKader Merah Liberté Mère Notoriété Opinion publique Parole Quémander Réseaux sociaux Secret #Ton porc Urticaire Vérité Whisky témoin sous X HYgiénisme Zoom Indigné, impertinent, insolent, Éric Dupond-Moretti est assurément un des avocats les plus brillants du barreau français. Célèbre pour ses cent quarante-quatre acquittements obtenus, il nous raconte ses grands procès et dévoile sa vérité sur le système judiciaire. Il dénonce les attaques contre la présomption d’innocence, la pression de l’opinion publique ou des réseaux sociaux, la magistrature paralysée par le corporatisme… On découvre également un homme haut en couleur, d’une grande générosité, qui voue un véritable culte à sa mère, qui aime la vie et ses plaisirs et, en passant, nous livre sa recette de spaghettis.

Eric-Emmanuel Schmitt – La part de l’autre

Le fameux Smoking, no smoking d’Alain Resnais l’a illustré naguère au cinéma, la scientifique « théorie du chaos » déclinée par Lorenz le vérifie tous les jours auprès de l’enchaînement des événements naturels : il suffit parfois d’un rien, d’un chouïa, d’une relation causale infime pour que tel phénomène, inattendu, surgisse tandis qu’on ne l’attendait point. Inversement, pour que telle situation se profile alors qu’elle n’était aucunement escomptée. Ainsi en est-il du 08 octobre 1908 selon Éric-Emmanuel Schmitt : recalé ce jour-là par d’intransigeants censeurs de l’École des Beaux-Arts de Vienne, le candidat Adolf Hitler va s’acheminer vers une existence pétrie de ressentiment, de refus de compassion mâtiné d’une folle soif du pouvoir. Chacun en connaît les conséquences historiques : la Seconde Guerre mondiale, le nazisme, les camps de concentration, le génocide, deux bombes atomiques, cinquante cinq millions de morts… Mais que se serait-il passé, qu’aurait-il donc pu advenir, si au contraire Hitler avait été reçu aux Beaux-Arts comme apprenti peintre méritant ? À partir de cette question, de cette infime infinie possibilité, bascule l’Histoire dans son entier. S’ouvrent le doute, l’espoir, l’incertitude. L’imaginaire surtout, en la matière de cet étonnant roman où, fidèle à ses habitudes, l’auteur parvient – sur une idée plutôt convenue – à filer une trame aussi haletante que vertigineuse. Alternées tour à tour, défilent en effet sous nos yeux deux vies que tout oppose, en fonction de causes initiales radicalement opposées. D’un côté le clochard, le caporal à la Croix de fer, le dirigeant du parti national-socialiste fan de l’opéra wagnérien Rienzi

Étienne Klein – Il était sept fois la révolution (2016)

Certaines révolutions sont lentes et ne font pas couler de sang. Entre 1925 et 1935, la physique a connu un tel bouleversement : les atomes, ces petits grains de matière découverts quelques années plus tôt, n’obéissaient plus aux lois de la physique classique. Il fallait en inventer de nouvelles, penser autrement la matière. Une décennie d’effervescence créatrice, d’audace, de tourments, une décennie miraculeuse suffit à un petit nombre de physiciens, tous jeunes, pour fonder l’une des plus belles constructions intellectuelles de tous les temps : la physique quantique, celle de l’infiniment petit, sur laquelle s’appuie toujours la physique actuelle. Originaux, déterminés, attachants, pathétiques parfois, ces hommes ont en commun d’avoir été, chacun à sa façon, des génies.

Fabienne Thibeault – Mon Starmania: Par la première serveuse automate (2019)

Le 10 avril 1979, nous entrions sur la scène du palais des Congrès de Paris, le cœur battant la chamade et les jambes en coton. Nous y jouerons trente-trois représentations. C’est peu pour entrer dans l’histoire ! Et pourtant… Starmania a marqué quatre décennies de vie musicale et laissé sur ses participants une empreinte profonde et une signature indélébile. J’ai choisi de raconter mon Starmania. On y retrouvera avec émotion Luc Plamondon, Michel Berger, France Gall, Diane Dufresne, Daniel Balavoine et tant d’autres. Je souhaite que, à travers moi, les artistes, choristes, doublures, musiciens et le public revivent cette grande aventure. Nombreux sont ceux qui ont bien voulu me livrer quelques flashs cueillis au fond de leur mémoire. Bon voyage dans nos souvenirs.

Fabrice Luchini – Comédie française

Il nous a fait redécouvrir La Fontaine, Rimbaud et Céline. Il incarne l’esprit et le panache de la langue française. En prose, en vers et même en verlan, il a donné sa voix à d’immenses auteurs, auxquels il sait faire respirer l’air de notre temps – en racontant la fureur du Misanthrope à l’ère du téléphone portable, ou la sensualité de « La Laitière et le pot au lait » sur l’air d’une publicité pour Dim. Il a quitté l’école à quatorze ans pour devenir apprenti coiffeur. Il est aujourd’hui l’un de nos plus grands comédiens, célébré pour ses lectures-spectacles, couronné par la Mostra de Venise pour son rôle dans son dernier film, L’Hermine. Dans son autobiographie, Fabrice Luchini livre le récit d’une vie placée sous le signe de la littérature, à la recherche de la note parfaite.

Florent Conti – Ma vie en van (2019)

Florent vit dans un van. Sans adresse, sans loyer, à bord d’une « maison sur roues ». Pour ne pas avoir une vie toute tracée, il est parti à l’aventure sur les routes d’Amérique du Nord. Sans rien d’autre que son précieux van.Du jour au lendemain, Florent abandonne le confort de sa vie : maison, travail rémunéré, vie urbaine occupée… Et, au final, cette expérience se révèle la plus belle des aventures. Il explore des lieux retirés du monde, des villes grouillantes d’activité, prend le temps d’observer les étoiles au bord d’un lac gelé. Surtout, il rencontre des gens qui, partout, lui apportent de l’aide ou partagent un repas.Florent a enfin l’impression de vivre et de trouver un sens à son existence. Peu à peu, il devient adepte du minimalisme et découvre une vraie philosophie : pour vivre heureux, vivons léger !

Francine Kreiss – Le Squale (2018)

À travers Thommy Recco, je vais toucher les confins de l’âme. Thommy est un trou noir. Auréolé d’une lumière fascinante, mais absorbant les étoiles de sa lumière. Il les digère, les étouffe. Serai-je l’une de ces étoiles ? Combien de temps vais-je graviter autour de cet astre sombre avant de me faire engloutir ? Thommy Recco et Francine Kreiss n’auraient jamais dû se croiser. Ou seulement au fond de l’eau. Il a été héros de guerre, apnéiste hors pair et meurtrier. Il croupit désormais en prison. Elle est apnéiste, journaliste et enquête sur le passé du frère, un corailleur légendaire : Toussaint Recco, assassiné sur son bateau. Sur un quiproquo, Francine écrit à Thommy; une correspondance insolite se noue. L’homme, emmuré jusqu’à la mort, clame son innocence. Insaisissable et manipulateur, il joue de son charme. De ses colères aussi… Francine reste sur ses gardes, résiste. Mais, fascinée, elle poursuit irrésistiblement sa descente en apnée dans les méandres de ce personnage hors-norme que tout le monde surnomme  » le Monstre « . En coulisse, elle découvre le don étrange de la famille Recco pour le monde marin : dans la tribu, Thommy demeure celui qui peut vous attirer vers les abysses. Qui, de lui ou d’elle, infligera sa folie à l’autre ? Véritable thriller du réel, Le Squale offre un face-à-face sidérant qui emporte par-delà le bien et le mal.

François Cavanna – Les Ritals

Même que sa boîte noire – pour ce qui est de ses souvenirs de gosse entre six et seize ans – est pleine de choses drôles, émouvantes, débordantes d’affection et de joie. Y a-t-il un livre sur l’enfance qui sonne plus vrai que celui-ci ? Bernard Pivot, Lire. Enfin, il y a, tout au long de ces pages, le ton de Cavanna. Les lecteurs de Charlie Hebdo le reconnaîtront, bien sûr, mais ils seront peut-être surpris d’y découvrir tant de tendresse. Avec le contrepoint d’une musique mélancolique aux histoires les plus hilarantes, et des échos burlesques aux histoires les plus poignantes. Rosa Laisné, L’Express. Cavanna, avec son ton familier de baratineur, nous dépeint ses jeunes années d’une façon décousue, se rappelant en vrac les meilleurs moments de son existence d’avant seize ans, à une époque plutôt joyeuse malgré la guerre qui pointe à l’horizon. Jean-Claude Lamy, France-Soir.

François Pomès – Marylin Monroe, son dernier secret (2023)

S'il reste encore un mystère dans le destin médiatisé de Marilyn Monroe, c'est le nom de son père. Toute sa vie, elle n'aura eu de cesse de chercher celui qui lui a tant manqué. À travers ses relations amoureuses, dans ses rôles, cette absence de figure paternelle marquera sa vie. Soixante ans après, François Pomès s'est fixé pour objectif d'identifier le père de Marilyn. Durant trois années, il a mené une incroyable enquête, rencontrant de nombreux témoins qui lui ont permis de brosser un portrait intime, inédit, de la star. Mais son éclair de génie sera d'utiliser les progrès de la génétique et de l'analyse de l'ADN pour découvrir l'identité du père biologique de Marilyn. Lors de ses investigations, l'auteur va miraculeusement trouver le collectionneur de l'unique mèche de cheveux de la star qui va révéler le nom de ses descendants et celui de son père. Les résultats lèveront le voile sur le dernier secret entourant l'une des plus grandes icônes du XXe siècle, lui donnant post mortem ce père qu'elle chercha toute sa vie.